
Elisabeth Lévy Et Ses Filles – Elisabeth Lévy, la journaliste et polémiste française connue pour ses prises de position tranchées, cultive une vie de famille plutôt discrète. Cependant, son lien avec ses filles semble être une source de joie et d’équilibre dans sa vie trépidante. Dans cet article, nous explorerons la relation de cette figure médiatique avec ses enfants, un aspect souvent méconnu du grand public.
Les Racines d’Elisabeth Lévy
Née en 1964 à Marseille d’une famille juive séfarade algérienne, Elisabeth Lévy a grandi dans un environnement où les valeurs familiales occupaient une place importante. Son père, médecin, et sa mère, pharmacienne, lui ont inculqué des principes qui l’ont suivie tout au long de sa carrière.
Une Mère Aimante et Dévouée
Bien qu’elle soit connue pour ses interventions médiatiques percutantes, Elisabeth Lévy semble être une mère aimante et dévouée auprès de ses filles. Malgré son emploi du temps chargé, elle accorde une grande importance à sa vie de famille et à l’éducation de ses enfants.
Transmettre les Valeurs Familiales
Pour Elisabeth Lévy, il est primordial de transmettre à ses filles les valeurs qu’elle a elle-même reçues de ses parents. L’amour, le respect et la solidarité font partie intégrante de son éducation maternelle. Elle souhaite leur inculquer ces principes pour les aider à s’épanouir en tant qu’individus.
Un Équilibre Délicat
Concilier une carrière médiatique exigeante et une vie de famille n’est pas toujours une tâche aisée. Cependant, Elisabeth Lévy semble avoir trouvé un équilibre qui lui permet de s’investir pleinement dans ses deux rôles. Sa relation avec ses filles lui apporte un contrepoids essentiel à son travail souvent controversé.
Élisabeth Lévy, journaliste, polémiste, essayiste française et ancienne rédactrice en chef et directrice de la rédaction du magazine Causeur, est née à Marseille le 16 février 1964.
Formation et jeunesse
Elle est née dans une famille de Juifs sépharades émigrés d’Algérie en France via le Maroc. Ses parents étaient pharmaciens ; il est né le 16 février 1964 à Marseille et a passé son enfance à Épinay-sur-Seine, où son père travaillait comme médecin généraliste. Diplômée en 1985 de la filière Fonction publique de l’Institut d’études politiques de Paris, elle n’a pas réussi à intégrer l’École nationale d’administration après avoir tenté d’y accéder.
En 1988, elle vote pour François Mitterrand à la présidence. Alors que Nathalie Loiseau s’est classée 49ème sur la liste Initiative pour la démocratie européenne, dirigée par Franck Biancheri, elle s’est présentée au Parlement européen en 1989, en se classant 72ème. Cette liste arrive en dernière position au niveau national, avec seulement 0,17 pour cent des voix. Élisabeth Lévy décrira plus tard cette dédicace comme une erreur juvénile.
Les années 90
Elle a débuté sa carrière dans le journalisme à l’agence de presse AFP. Elle travaille ensuite comme pigiste pour des publications telles que Jeune Afrique et Le Nouveau Quotidien, toutes deux basées à Lausanne, de 1994 à 1996.
Elle fréquente le journal de Bernard-Henri Lévy, Globe, que Le Monde qualifie de temple de l’antiracisme militant et du mitterrandisme, et devient politiquement active auprès de Jean-Pierre Chevènement ; elle était une sympathisante socialiste. La seule identité politique que j’ai aujourd’hui est celle d’être non-gauchiste, dit-elle.
Elle a soutenu la rédaction de L’Événement du jeudi de Philippe Cohen alors qu’elle écrivait Marianne, et il l’a invitée à s’y joindre. En 1998, elle co-fonde avec Philippe Cohen la fondation Marc-Bloch. En 1999, suite à une contestation judiciaire d’Étienne Bloch, le fils de Marc Bloch, l’association est rebaptisée Fondation du 2-Mars.
Ce groupe de réflexion rival de la Fondation Saint-Simon prône le dépassement du clivage droite-gauche, et est eurosceptique et partisan des nations souveraines. Elle accède aux postes de secrétaire générale et de présidente en 2001. Elle continue de collaborer à Marianne, au Figaro et au Figaro Magazine même après avoir été licenciée par Jean-François Kahn en 1998.
Depuis l’an 2000
Kosovo, la terrible légèreté du savoir, tel était son article pour Le Débat, paru dans le numéro de mars-avril 2000. La journaliste française Élisabeth Lévy conteste le bilan officiel des victimes serbes au Kosovo et critique la position de ses compatriotes, dont beaucoup, selon elle, ont régulièrement écrit des articles en faveur des Serbes.
Cette publication va susciter un émoi dans la communauté journalistique. Son article Les Maîtres-censeurs (Lattès) de 2002 a remporté le prix Jean-Edern Hallier et a reçu de nombreux éloges. Marianne, Le Figaro Magazine et Le Point comptent parmi ses publications ultérieures. L’émission Culture et Dépendances animée par Franz-Olivier Giesbert l’avait également comme chroniqueuse.
Après que Pascale Clark l’ait exclue le 30 novembre 2004, en raison de débats houleux autour des propos de Clark contre Hervé Gaymard, elle a été réintégrée par Nicolas Poincaré dans l’émission de RTL On refait le monde. De 2005 à 2007, Élisabeth Lévy collabore à l’émission On va s’gêner d’Europe 1, animée par Laurent Ruquier.
Elle a été productrice de l’émission Le Premier Pouvoir de France Culture, qui critiquait les médias, jusqu’à son annulation en 2006. Elle rejoint l’équipe d’Arrêt sur images en septembre 2007. Elle devient directrice du site Causeur.fr qu’elle a cofondé en novembre 2007. Passé au format mensuel en 2008, Causeur a démarré sa distribution auprès des marchands de journaux le 4 avril 2013.
Lors de son lancement en décembre 2013, la huitième édition du magazine papier s’est vendue à 10 000 exemplaires. A la tête de cette publication, elle “défend le politiquement correct”, selon Le Monde. Riez du ridicule s’il le faut. Que Causeur soit un journal “volontairement réactionnaire et ouvert à ceux qui ne le fréquentent pas même dans sa capitale”, c’est ainsi que le qualifie Le Monde.
Par ailleurs, elle organise occasionnellement des manifestations publiques pour des écrivains à la librairie Kléber de Strasbourg. Élisabeth Lévy participe aux Rencontres de Cannes depuis 2006 et a animé des tables rondes durant cette période. À partir de 2008, on la voit à la télévision dans des émissions comme On refait le monde, Semaine critique, Ce soir (ou jamais), ainsi que dans la tranche “débat” de l’émission Europe 1 de Jean-Marc Morandini.
Elle fait partie de The Yahoo discussion, une émission-débat hebdomadaire sur Yahoo News, depuis ses débuts en septembre 2012. Tous les dimanches sur le numéro de chaîne, elle est débattrice dans l’émission Hondelatte Dimanche depuis 2012. Son émission hebdomadaire sur Radio RCJ, L’es Pri de l’école, diffusé depuis au moins 2013, elle discute avec Alain Finkielkraut de l’actualité de la semaine. Elle est régulièrement invitée à l’émission L’Heure des pros de Pascal Praud sur CNews depuis 2017.
Polémique autour du bilan des victimes au Kosovo
Elle attise la polémique en niant que les Serbes aient tué 26 099 personnes au Kosovo lors du conflit éponyme.
Avoir une forte affinité pour l’extrême droite
L’historienne Laurence De Cock affirme que la technique d’Élisabeth Lévy consistant à dire le pire puis invoquer la liberté d’expression, est à la base de son succès médiatique. Lors de la campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen en 2002, alors qu’elle était en tête au premier tour, des manifestations massives ont eu lieu contre le Front national, qui, selon Laurence De Cock, n’a pas soutenu, Élisabeth Lévy.
Après son abstention au premier tour, elle a rédigé un article intitulé L’antifascisme ne passera pas, et l’a fait publier dans Le Figaro. “Aussi ironique qu’ambigu”, titre l’article d’Élisabeth Lévy publié dans Le Figaro, selon Le Monde. L’une des “partisans de la manipulation” dans le scandale Mohammed al-Durah est Élisabeth Lévy, selon Mediapart. Le père de Mohammed al-Durah, Jamal al-Durah, a poursuivi Élisabeth Lévy et un autre défenseur de la thèse de la manipulation, Gil Mihaely, pour diffamation en 2008.
Le rejet du changement climatique
Malgré un large consensus sur le fait que le réchauffement climatique est en train de se produire, elle a déclaré en mai 2019 dans l’émission L’Heure des pros de CNews que les scientifiques ne sont pas d’accord sur la cause et la manière dont ce réchauffement progresse.
En réponse au vitriol de Claire Nouvian, Elisabeth Lévy affirme que Nouvian en fait une religion, ce qui entraînerait une plongée dans la guerre civile, et des millions d’emplois en danger car l’apocalypse nous guette. Cette accusation est portée dans le magazine Marianne. Le terme sceptique, est une vertu, dans la communauté scientifique, plutôt qu’une insulte » à ses yeux. Chaque année, le CSA reçoit plus de 90 plaintes.
Un article de magazine raciste
Mettant en scène cinq nouveau-nés d’origine métisse ou noire avec le texte « Souriez, vous êtes grandement remplacé », Élisabeth Lévy a attiré l’attention sur les convictions « complotistes », racistes et xénophobes du grand remplacement en septembre 2021. La photo a été mise en avant. sur la page principale du magazine Causeur.
De nombreuses personnalités expriment leur mécontentement face à cette Une, parmi lesquelles le MRAP, Benjamin Lucas pour Générations, Thomas Portes (ancien porte-parole de Sandrine Rousseau), Rachid Temal (sénateur socialiste) ou encore Christophe Castaner.
Conclusion
Derrière l’image de la journaliste pugnace se cache une mère aimante et dévouée pour ses filles. Elisabeth Lévy accorde une grande importance à cette relation, qui semble lui apporter un équilibre précieux dans sa vie trépidante. Son lien maternel témoigne d’une facette plus intime de cette personnalité médiatique, loin des projecteurs et des polémiques.
