
Julia Simon Famille – Julia Simon, la biathlète française qui brille sur les podiums internationaux, doit une partie de son succès à sa famille unie et bienveillante. Derrière cette sportive de haut niveau se cache une jeune femme enracinée dans des valeurs profondes, puisées auprès de ses proches. Dans cet article, nous vous dévoilerons les secrets de cette cellule familiale soudée qui a su accompagner Julia Simon sur le chemin de l’excellence.
Des Parents Aimants et Encourageants
Dès son plus jeune âge, Julia Simon a pu compter sur le soutien inconditionnel de ses parents, Marc et Emmanuelle. Loin de la pousser dans une voie toute tracée, ils l’ont laissée suivre sa passion pour les sports de glisse et de nature, en l’encourageant à donner le meilleur d’elle-même. Cette bienveillance a permis à la jeune championne de s’épanouir pleinement.
Une Fratrie Unie et Complice
Julia Simon n’est pas fille unique. Elle a en effet grandi entourée de ses frères et sœurs, avec lesquels elle partage une complicité sans faille. Cette fratrie soudée a constitué un véritable cocon protecteur, où chacun a pu s’épanouir dans un esprit de solidarité et d’entraide. Un environnement idéal pour forger le mental d’une championne.
Des Racines Ancrées dans la Nature
La famille Simon a également transmis à Julia un profond respect et un amour inconditionnel pour la nature. Originaires de Savoie, ils ont su lui inculquer dès son plus jeune âge une passion pour les grands espaces et les activités de plein air. Ces valeurs ont forgé son caractère et son attachement aux sports de glisse, dont le biathlon est devenu l’expression ultime.
Une Source d’Inspiration pour la Jeune Génération
Aujourd’hui, Julia Simon est une véritable source d’inspiration pour les jeunes sportifs et les familles françaises. Son parcours exemplaire démontre que le soutien et l’amour des proches sont des ingrédients essentiels pour atteindre l’excellence. Sa famille, fière de ses exploits, continue de l’encourager et de la soutenir dans ses défis futurs.
Dimanche, alors que Julia Simon concourait pour les Championnats du monde de biathlon, sa famille et ses amis se sont réunis aux Saisies pour célébrer son sacre. En retenant son souffle, la famille du biathlète savoyard attend le résultat des courses restantes. Des acclamations bruyantes et le tintement des cloches.
Le dimanche 11 février, des dizaines de spectateurs, dont des amis et des membres de la famille, se sont rassemblés pour voir les femmes concourir aux Mondiaux de biathlon. Tandis que les cinq Françaises recevaient des applaudissements, c’est Julia Simon, originaire de Savoie, qui était au centre de toutes les attentions à la station des Saisies.
Florine, la sœur cadette, s’est lancée dans la course avec assurance, accompagnée de son père, pisteur. Les choses avancent à merveille. J’ai confiance que cela réussira, donc je croise les doigts. Elle m’en assure. C’était un premier coup bien placé. Être patient est essentiel. “Le stand de tir sera définitivement le décor”, précise son père Pierre Simon. La championne des Saisies a dynamisé le public avec son fameux tir debout.
Oh mon Dieu. Nous savons tous qu’il s’agit d’un tournant dans la course et, comme d’habitude, elle a obtenu une note de 5 sur 5. “Mais cela peut la tromper de temps en temps”, dit son père. Après trois courses, Julia Simon a remporté la médaille d’or avec une note parfaite de 19/20 au tir. Julia Simon, qui avait déjà remporté l’or au relais mixte, a continué sur sa lancée victorieuse jusqu’au sprint de vendredi, en devançant trois autres Françaises à Nove Mesto (République tchèque).
Cet événement était le deuxième championnat mondial de Julia Simon ; elle avait déjà remporté la poursuite aux Championnats du monde 2017 à Oberhof, en Allemagne. En égalant Marie Dorin-Habert pour le plus grand nombre de médailles d’or mondiales remportées par un biathlète français, la Savoyarde de 27 ans consolide sa place dans la tradition du biathlon.
“Une joie extrême”
Je savais qu’elle réussirait et je ne pourrais pas être plus fier d’elle. Elle était capable et je le savais. Nous sommes ravis que son travail acharné porte enfin ses fruits. “C’est incroyable”, s’exclame Florine Simon, sa sœur. Avoir une course presque parfaite est quelque chose dont on peut être très fier.
Nous savons qu’elle aspire à la perfection, mais il en manque une. Mais ce n’est pas la fin ; c’est un soulagement et une cause d’immense fierté. Il regarde son père Pierre dire : “Nous attendons avec impatience la suite”. Pendant ce temps, il sourit. Les Saisies sont en passe de connaître une immense renommée grâce aux extraordinaires séquences de victoires de leurs deux biathlètes.
Après avoir décroché l’argent au sprint, Justine Braisaz-Bouchet, également licenciée à la station, a terminé troisième à la poursuite. La notoriété et le fait que notre espace nordique ait accueilli les Jeux olympiques d’été d’Albertville en 1992 sont de grands atouts pour notre station. Du coup, de plus en plus de gens s’intéressent au ski sur les pistes où se préparent Julia et Justine.
Olivier Reydellet, directeur de l’Office du tourisme des Saisies, se réjouit des récents événements. Le retour des champions est prévu aux Saisies le 14 avril, le calendrier des compétitions étant toujours en cours. Les tricolores auront de nombreuses occasions d’ajouter à leur palmarès lors des épreuves individuelles de mardi, des relais de vendredi et samedi et du départ groupé de dimanche.
Anne Briand, Emmanuelle Claret et Sandrine Bailly étaient les précédentes lauréates. Les parents de la nouvelle reine du biathlon, Véronique et Pierre, reviennent sur son parcours de vie. Depuis le 18 mars 2023, le surnom éthéré de Holmenkollen est indissociable de celui de Julia Simon dans le monde du ski.
La Savoyarde a rejoint les grands des sports d’hiver français sur cette colline qui surplombe Olso et son fjord, haut lieu du ski nordique. Après Anne Briand (1995), Emmanuelle Claret (1996) et Sandrine Bailly (2005), cette fille d’agriculteurs du Beaufortain est devenue la quatrième joueuse du Tricolore à remporter le classement général de la Coupe du monde, lors de la dernière journée d’une saison au cours de laquelle on ne s’attendait pas à ce qu’elle se produise à un niveau aussi élevé.
Les proches de la reine du biathlon de 26 ans affirment qu’elle a un comportement “authentique” et “extrêmement attachant”, qui est à la base de sa réussite. Une obstination qui lui a permis de triompher d’une carrière semée de hauts et de bas aussi raides que sa chaîne de montagnes natale. Elle a appris à skier auprès de son père, Pierre Simon, skieur de piste aux Saisies, tout comme ses sœurs, se souvient-il.
Nous l’avons inscrite au club de sport lorsqu’elle avait six ans. Même si elle avait de l’expérience en ski alpin, elle est immédiatement tombée amoureuse du ski de fond après l’avoir découvert lors d’un jeu. Deux ans et une frayeur alpine plus tard, “quand elle commençait à faire un peu de vitesse en alpin, nous dit-elle, “j’arrête, je fais du ski de fond”.
La petite Julia possédait un puissant carafon, et une volonté innée d’exceller même à ce jeune âge.
Chaque fois qu’elle ne somnolait pas sur son petit tracteur alors qu’elle était dans les champs. Selon les mots de son fils : Elle était toujours avec moi à la ferme, courant, grimpant aux arbres, faisant des petits sentiers, (son père rit).
C’était une sportive dans l’âme. Un jour avant notre visite des bâtiments, elle m’a rejoint pendant que nous regardions les épreuves en soirée des Jeux olympiques de Salt Lake City de 2002. Comme je lui ai demandé : Mais qu’est-ce que tu fais ? elle a dit : “Quand je serai grande, je serai championne olympique”. Vingt et un ans plus tard, elle a déjà remporté le championnat du monde et le grand globe de cristal.
“Parfois, c’était vraiment délicat”
Le gamin, qui rejoint le Comité Savoie avec un puissant moteur de ski, doit choisir entre le biathlon et le ski de fond. Parce qu’elle adorait le look traditionnel, c’était un défi pour elle. Elle l’appelle son premier amour, et ses parents s’en souviennent encore. La combinaison du ski de fond et du tir est devenue trop lourde pour qui ils étaient.
Après avoir subi une blessure, Julia Simon a remporté une série de triomphes, dont ce titre de relais aux Championnats du monde jeunesse 2014. La douleur au genou en troisième année a été la première. Ensuite, le bas des jambes. “Des moments d’incertitude importants”, se souviennent Véronique et Pierre.
Sa cheville était une source constante de douleur ; elle s’est foulée trois années de suite, la plus récente s’étant produite la veille de son vol vers la Coupe IBU. Revers majeur. De plus, il y avait un obstacle important derrière cela. Vous souhaiteriez pouvoir tirer plus vite parce que vous ne savez plus skier, mais vous découvrez finalement que vous devez rentrer chez vous.
Ils sont catégoriques : il y a eu des moments très difficiles. L’entourage joue un rôle crucial dans ces moments-là. Rester équilibré est la clé. Quand on est à la maison, “on parle de tout sauf du biathlon parce qu’elle a besoin de décompresser”. Vous pouvez voir qu’elle adore être dehors. Sa mère trouve drôle qu’elle aime ramasser des bois de cerf, aller à la chasse aux champignons et faire de longues excursions en montagne. Son habitude nocturne de retrouver ses copains d’enfance pour le dîner commence dès son retour à la maison.
