
Pierre Henriet Mathilde Panot Compagnon – En février 2021, une altercation verbale entre Pierre Henriet et Mathilde Panot a défrayé la chronique politique française, mettant en lumière les tensions qui peuvent exister au sein de l’Assemblée nationale. Cet incident a non seulement révélé les différences idéologiques entre ces deux jeunes politiciens, mais a également soulevé des questions importantes sur le respect et le décorum au sein des institutions démocratiques françaises. Examinons de plus près cet événement, ses protagonistes et ses répercussions sur la scène politique française.
Pierre Henriet : parcours d’un jeune député de la majorité
Pierre Henriet, né le 26 novembre 1991 à Fontenay-le-Comte, est un député français affilié au parti La République En Marche (LREM). Élu en 2017 pour représenter la 5e circonscription de la Vendée, Henriet s’est rapidement fait remarquer comme l’un des plus jeunes membres de l’Assemblée nationale.
Mathilde Panot : figure montante de La France Insoumise
Née le 15 janvier 1989 à Tours, Mathilde Panot est devenue une figure incontournable de La France Insoumise (LFI). Élue députée en 2017, elle représente la 10e circonscription du Val-de-Marne et s’est imposée comme une voix forte de l’opposition de gauche au sein de l’Assemblée nationale.
L’incident de la “poissonnière” : chronologie des événements
Le 3 février 2021, lors d’une séance à l’Assemblée nationale, Pierre Henriet a qualifié Mathilde Panot de “poissonnière” dans un tweet. Cette remarque a immédiatement suscité l’indignation, tant au sein de l’hémicycle que sur les réseaux sociaux.
La réaction de Mathilde Panot : une réponse ferme et digne
Suite à cet incident, Mathilde Panot a réagi avec fermeté. Sur Twitter, elle a déclaré : “L’injure sexiste de trop à l’Assemblée nationale. Député LREM, Pierre Henriet me traite de ‘poissonnière’. Cerise sur le gâteau : c’est le délégué à l’égalité femmes-hommes du groupe.”
Les conséquences pour Pierre Henriet : sanctions et excuses
Face à l’ampleur de la polémique, le bureau de l’Assemblée nationale a décidé de sanctionner Pierre Henriet. Le député a été privé d’un quart de son indemnité parlementaire pendant un mois. De plus, Henriet a présenté ses excuses publiques, reconnaissant le caractère inapproprié de ses propos.
Le débat sur le sexisme en politique : un révélateur des tensions persistantes
Cet incident a relancé le débat sur le sexisme en politique, mettant en lumière les difficultés auxquelles sont confrontées les femmes dans ce milieu. Il a également soulevé des questions sur le comportement attendu des élus et le respect mutuel nécessaire au bon fonctionnement des institutions démocratiques.
L’impact sur l’image des partis politiques
L’altercation entre Henriet et Panot a eu des répercussions sur l’image des partis politiques impliqués. LREM a dû gérer cette crise d’image, tandis que LFI a saisi l’occasion pour dénoncer ce qu’elle considère comme des comportements sexistes au sein de la majorité présidentielle.
Les leçons tirées : vers une évolution des pratiques politiques ?
Cet épisode a conduit à une réflexion plus large sur les pratiques au sein de l’Assemblée nationale. Des appels à plus de respect et de professionnalisme ont émergé, avec l’espoir que de tels incidents ne se reproduisent plus à l’avenir.
L’avenir politique de Pierre Henriet et Mathilde Panot
Malgré cet incident, Pierre Henriet et Mathilde Panot continuent leurs carrières politiques respectives. Leur confrontation a cependant marqué un tournant dans leur parcours, influençant potentiellement leur image publique et leurs futures interactions au sein de l’Assemblée nationale.
Pierre Henriet est né le 26 novembre 1991 à Fontenay-le-Comte, Vendée, France. C’est un homme politique. Il a été initialement élu en 2017 puis réélu en 2022 pour continuer à représenter la 5e circonscription de Vendée au parlement français. L’agence législative chargée d’évaluer les choix liés à la science et à la technologie pour les années 2022 et 2023 est présidée par lui.
Objets appartenant à des personnes
Sa matière était les mathématiques. Son inscription en 2015 au doctorat en épistémologie du Centre de Philosophie Atlantique fait suite à son Master of Arts en philosophie scientifique de l’Université de Nantes. Sous-titrée « Sur la distinction entre nanosciences et nanotechnologies », sa thèse approche à grands pas. Cadre théorique pour créer un champ académique entre désordre absolu et harmonie parfaite.
Phases initiales
Il s’est présenté comme indépendant à la mairie de Saint-Pierre-le-Vieux en 2014, même s’il était alors étudiant à temps plein. Grâce au soutien de la plateforme « Unis pour Saint-Pierre-le-Vieux » de son père Christian Henriet, il parvient à remporter le premier tour. Le poste de conseiller aux activités culturelles et touristiques de la commune lui revient après son élection.
Mec remplaçant la zone Vendée
Il a participé à la campagne d’Emmanuel Macron et a ensuite été investi dans la cinquième circonscription vendéenne par La République en marche (LREM) après son élection le 11 mai 2017. La première place du tour préliminaire des élections législatives a été obtenue avec 39,13 % des voix.
Avec 53,36 pour cent des voix, il a devancé le député sortant, Hugues Fourage (Parti socialiste).
Jean-Pierre Henriet a été réélu avec 60,94 % des voix le 19 juin 2022, à l’issue d’une lutte serrée contre la candidate du Rassemblement national Isabelle Mangin. Suite à la révocation de Cédric Villani le 19 juillet 2022, Pierre Henriet prend la direction de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST).
Le 23 octobre 2023, le sénateur Stéphane Piednoir sera nommé président et assurera également la première vice-présidence du groupe parlementaire. Bertrand Bouyx et Pierre Henriet ont changé de parti à l’Assemblée nationale le 14 février 2024, après avoir quitté le groupe Renaissance. Ils rejoignirent la faction Horizons. De nombreux organes de presse ont présenté cet événement Horizons comme un effort populaire visant à résoudre les problèmes régionaux.
La rumeur court que Christelle Morançais, présidente du conseil régional des Pays-de-la-Loire, aurait également déclaré publiquement son soutien au candidat politique d’Édouard Philippe. En conséquence, Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance, lui a ordonné de démissionner de ses fonctions de vice-président du bureau législatif chargé de l’évaluation des décisions scientifiques et technologiques ainsi que de ses fonctions en général.
Fortement débattu
Il a été censuré le 9 février 2021, par la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale, pour ses insultes envers la députée Mathilde Panot lors d’une séance parlementaire du 2 février 2021. Il a insulté Panot, le traitant de « poissonnier » et de « fou ». Cela a été consigné dans le procès-verbal. Lorsque Mathilde Panot a insisté pour qu’il soit réprimandé, elle a déclaré : “Notre institution ne doit pas laisser cela se produire”.
Les préjugés sexistes sont endémiques à l’Assemblée nationale. Même s’il a mal ressenti ses propos envers Mathilde Panot, Pierre Henriet a nié qu’elle soit sexiste et a plutôt affirmé vouloir dénoncer un certain type de comportement, comme il le fait avec ses collègues masculins. Une dame qui avait été auparavant qualifiée de « poissonnière » par le député vendéen Pierre Henriet a été réprimandée pour avoir « vociféré depuis la tribune » par Henriet.
Ses excuses lui ont été adressées au cas où il lui aurait blessé les sentiments, a-t-il conclu. Lors de la séance de mercredi, le député macroniste Pierre Henriet a discuté de la question avec Mathilde Panot, la députée dissidente qu’il avait insultée mardi. La responsable de La République en marche, âgée de 29 ans, a répondu à ses demandes de sanction à son encontre dans une lettre adressée au président de l’Assemblée, Richard Ferrand, malgré ses précédents propos désobligeants à l’égard de son collègue.
“Si elle se sent injustement offensée”
Chaque fois que Mathilde Panot monte sur scène, elle se met en colère et interrompt fréquemment les autres. Henriet s’est défendu dans un tweet, expliquant qu’il ne voulait pas que ses commentaires soient sexistes ou irrespectueux mais plutôt une façon d’exprimer son mécontentement face à son comportement, à l’image de la façon dont il gère les situations impliquant ses collègues masculins.
Alors que Mathilde Panot s’apprêtait à exprimer la position de son organisation sur le vote de la prolongation de l’état d’urgence sanitaire, le député s’est lancé dans sa tirade désobligeante. Les rebelles furent finalement en faveurr de rejeter la prolongation. Faites-lui savoir à quel point je suis désolé si elle se sent lésée.
Je voudrais d’ailleurs exprimer ma gratitude à ses camarades insoumis pour les nombreuses insultes qu’ils m’ont proférées. Si ce niveau de mépris est le fait de qui ? La Marne a fustigé “le démembreur Castaner” et affirmé que “la macronie recycle ses déchets”. Autre commentaire évoqué par Mathilde Panot mercredi, “le fou” et elle voulait savoir qui avait dit cela.
Le responsable de la séance, David Habib, a immédiatement nié avoir entendu ces jurons. Je transmettrai vos propos au président de l’Assemblée nationale sans remettre en cause leur véracité, même si je ne connais pas bien le sujet. Quand tout le monde condamnera les propos sexistes, le président de l’Assemblée nationale prendra les bonnes mesures et décidera des mesures à prendre.
Apparemment, il est profondément sourd. La députée insoumise de Paris, Mathilde Panot, a été qualifiée de « poissonnière » à l’Assemblée nationale alors qu’elle s’apprêtait à prononcer son discours le 2 février. Une insulte qui a suscité des critiques pour son sexisme tout en mettant en lumière l’homophobie de la République.
Piere Henriet, député LREM en Vendée, s’en est pris à Mathilde Panot, députée de France Insoumise, la qualifiant de « poissonnière » à l’Assemblée nationale. Cette épithète révèle le mépris de classe incontrôlé de certains membres de La République en marche, tout aussi révélateur que la misogynie, malgré les éloges obligatoires des médecins, des éboueurs et des caissiers depuis le début du virus.
Conclusion
L’altercation entre Pierre Henriet et Mathilde Panot a mis en lumière les tensions qui peuvent exister au sein de l’Assemblée nationale française. Au-delà des différences politiques, cet incident a soulevé des questions importantes sur le respect, l’égalité des sexes et le comportement attendu des élus. Bien que regrettable, cette confrontation a peut-être contribué à une prise de conscience nécessaire, ouvrant la voie à des discussions plus larges sur l’éthique et le professionnalisme en politique. L’avenir dira si cet épisode aura conduit à des changements durables dans la culture politique française.
