
Asma Mhalla Origine – Asma Mhalla est une figure emblématique de la scène littéraire française contemporaine. Connue pour ses écrits percutants et sa plume engagée, cette autrice franco-tunisienne fascine par ses origines riches en diversité culturelle. Dans cet article, explorons ses racines multiculturelles et leur influence sur son œuvre.
Une Enfance entre Deux Cultures
Née en 1978 à Tunis, Asma Mhalla grandit dans une famille imprégnée des traditions juives et arabes. Son père, d’origine tunisienne, et sa mère, issue de la communauté juive tunisienne, lui transmettent dès son plus jeune âge une ouverture d’esprit et une curiosité pour les différences culturelles.
Une Identité Métissée, Source d’Inspiration
C’est cette identité métissée qui nourrit l’écriture d’Asma Mhalla. Dans ses romans, elle explore avec finesse les thèmes de l’appartenance, de l’exil et de la quête identitaire. Son vécu personnel lui permet de saisir avec justesse les complexités et les richesses de ces expériences.
Une Voix Engagée pour la Tolérance
Au-delà de son parcours personnel, Asma Mhalla s’érige en porte-voix de la tolérance et du dialogue interculturel. Ses écrits invitent à dépasser les préjugés et à embrasser la diversité dans toute sa splendeur. Une démarche particulièrement pertinente dans un monde où les tensions identitaires sont exacerbées.
Une Reconnaissance Internationale
L’originalité et la profondeur de l’œuvre d’Asma Mhalla n’ont pas manqué de séduire le public et la critique. Ses romans ont été traduits dans plusieurs langues et ont reçu de nombreuses distinctions littéraires, témoignant de la portée universelle de son message.
En somme, Asma Mhalla puise sa force créatrice dans ses racines multiculturelles. Son parcours singulier en fait une voix unique et essentielle dans le paysage littéraire français, appelant à l’ouverture d’esprit et à la célébration de la diversité culturelle.
Un chercheur de l’EHESS écrit un essai risqué sur l’influence des entreprises technologiques dont les dirigeants exercent un grand pouvoir sans autorisation formelle. Technopolitique, le premier livre, a été publié en février de l’année dernière et s’est ensuite vendu à environ 10 000 exemplaires, ce qui constitue un succès assez inattendu dans le secteur de l’édition (Edistat).
A part ça, c’est juste une réussite. La vie de la récente docteure en sciences politiques Asma Mhalla ne s’est pas déroulée comme prévu lorsqu’il s’est agi d’analyser les Big Tech, les géants de la technologie que nous appelons affectueusement Gafam : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft.
Originaire de Turquie et de Tunisie, Asma Mhalla a fui une situation personnelle difficile après avoir obtenu son baccalauréat en France. Elle a travaillé sans relâche, est tombée dans la pauvreté, a gravi les échelons de la banque d’investissement et s’est finalement reconvertie en tant que chercheuse.
Ce politologue et chercheur au laboratoire d’anthropologie politique de l’EHESS s’intéresse à la Big Tech et souhaite comprendre comment se libérer des liens de pouvoir qui nous y attachent. Ainsi, la technologie est une fois de plus réduite à sa juste place : un outil à d’autres fins, et non une excuse pour fuir complètement la politique. Elle a parlé avec passion et éloquence de cet objectif admirable et bienvenu avec L’Express.
Asma Mhalla : Ce sujet englobe tout ce qui m’intrigue sur la nature humaine : l’agressivité inhérente que nous subissons tous, la dynamique de domination et de pouvoir, l’impact des autres, l’injustice de la situation, notre impuissance à nous défendre et notre lâcheté. Cela me rappelle ma jeunesse troublée et maltraitée.
Que s’est-il passé ?
La Tunisie était ma maison quand j’étais enfant. Ma famille s’est séparée parce que mes grands-parents étaient un couple turco-tunisien. Depuis le décès de mon père, ma sœur et moi avons été scolarisées par lui seul, même si nous avons vécu des moments difficiles. J’ai également été façonné par des expériences dans lesquelles j’ai été l’objet de haine, dans lesquelles on m’a refusé le droit d’exister et de m’exprimer.
Ces préoccupations sont au cœur de l’enquête technologique. C’est comme si j’essayais d’acquérir une compréhension plus profonde de l’esprit humain à travers cette recherche. Je suis plus intrigué par les idées et les objectifs des personnes responsables de la conception de ces technologies. Sam Altman, Elon Musk, Larry Page que par la technologie elle-même. Les lanceurs d’alerte, comme Frances Haugen (anciennement employée par Facebook), sont souvent des femmes, mais ces entreprises sont pourtant résolument masculines.
Qu’est-ce qui vous a amené à enquêter sur ce sujet particulier ?
Après avoir obtenu mon baccalauréat, je suis parti en France pour tenter d’échapper à ma situation personnelle. La France m’a proposé une bourse pour que je puisse fréquenter un lycée français. En ce moment je suis à Paris pour mes classes préparatoires avant de partir à l’ESCP. Je ne savais pas quoi faire d’autre, c’est pourquoi je n’ai pas opté pour cette voie. Même si je m’y ennuyais terriblement, j’ai pu sortir de la pauvreté grâce à mon éducation.
Il m’arrivait de dormir dans la rue à mon arrivée en France car je ne connaissais personne. J’ai grandi grâce à cela. Travailler m’a sorti du pétrin. Faire désormais partie du système est très remarquable. Même si je sais que l’étude de la technologie ennuie certaines personnes, en particulier certains hommes, je n’ai demandé la permission à personne et je ne l’ai reçue de personne.
J’ai acquis beaucoup de rigueur en travaillant comme banquier d’affaires et consultant en stratégie après mon diplôme de l’ESCP. Cependant, je suis tombé malade de fatigue en 2016. Après avoir passé des mois à l’hôpital, j’ai décidé de repenser complètement ma vie. La question technologique était déjà un sujet qui m’intéressait, alors je m’y suis plongé à corps perdu.
La France a sa propre politologue, essayiste et chercheuse, Asma Mhalla. Chercheuse associée au Laboratoire d’Anthropologie Politique, projet commun du CNRS et de l’EHESS, elle est titulaire d’un doctorat en sciences politiques de l’EHESS. À Sciences Po et à l’École Polytechnique, elle enseigne.
Histoire personnelle
A Tunis, Asma Mhalla est venue au monde. À l’âge de douze ans, elle a été profondément affectée par le divorce de ses parents. Après s’être inscrite et avoir commencé ses études dans un lycée français à Tunis, elle a obtenu une bourse de l’État français pour suivre les classes préparatoires Janson-de-Sailly à Paris, destinées aux grandes écoles d’élite.
Plus tard, elle intègre l’ESCP Business School. A l’ESCP, elle n’avait pas l’intention de se spécialiser dans les affaires. Après avoir obtenu son diplôme, Mhalla a acquis une précieuse expérience professionnelle dans les domaines de la banque d’investissement et du conseil en stratégie, qui, selon elle, a façonné sa philosophie de travail.
Des problèmes de santé l’ont forcée à démissionner de son poste en 2016. Alors qu’il est hospitalisé pendant trois mois, Mhalla lit les travaux de Bernard Harcourt et développe un intérêt pour la théorie politique et la technosurveillance. Elle animera et produira CyberPouvoirs sur France Inter en 2023.
L’émission revient sur les grands événements et scandales qui ont secoué le monde au tournant du siècle pour mettre en lumière la manière dont la technologie La technologie façonne de nouvelles luttes de pouvoir entre les pays. Sa pièce dans Les Échos est publiée régulièrement.
Aide à la politique technologique et à la gestion des grandes entreprises technologiques
Les politiques publiques technologiques sont la spécialité d’Asma Mhalla en tant que politologue. La souveraineté technologique de l’État, la désinformation et la gestion des méta-entreprises technologiques sont quelques-unes des questions démocratiques et géopolitiques contemporaines qu’il aborde dans ses écrits.
Il devrait examiner des questions techniques, notamment l’influence des Big Tech, les dilemmes éthiques entourant l’intelligence artificielle et les menaces pour la démocratie causées par la désinformation et les médias sociaux. L’article Technopolitique, a été publié par Mhalla aux Editions du Seuil en février 2024.
Elle affirme dans son travail que les progrès technologiques façonnent les dynamiques de pouvoir émergentes et nos relations avec les démocraties. Elle exige une repolitisation collaborative du dilemme technique, et elle met en garde contre le pouvoir politique apparemment illégitime des Big Tech en l’absence de mandat démocratique.
Asma Mhalla, qui est-elle ? Découvrez son éducation et sa brève biographie
Le professeur Asma Mhalla enseigne à Columbia GC, à Sciences Po et à l’École Polytechnique, et elle est experte en politique technologique et géopolitique. Elle fait également partie du Laboratoire d’Anthropologie Politique de l’EHESS/CNRS.
Les guerres hybrides, la montée de nouvelles formes de pouvoir entre États et géants de la technologie, les préoccupations démocratiques et la gestion des réseaux sociaux, les aspects idéologiques et géopolitiques de l’intelligence artificielle et la souveraineté technologique font partie de ses principaux domaines d’intérêt de recherche.
Appartenant aux Napoléons, Asma Mhalla
Selon Napoléons, les intérêts de recherche d’Asma Mallah incluent la souveraineté technologique, les dimensions géopolitiques et idéologiques de l’IA, les préoccupations concernant la gouvernance et la démocratie des plateformes de médias sociaux, ainsi que les développements récents en matière de pouvoir et d’influence dans les relations entre les États et les géants de la technologie (BigTech).
