Driss Ghali Origine – Driss Ghali, l’essayiste et intellectuel marocain, fait régulièrement l’objet de vives controverses pour ses prises de position tranchées sur des sujets sensibles tels que l’immigration, l’identité et la laïcité. Bien que médiatisé, son parcours et ses origines restent méconnus du grand public français. Dans cet article, nous levons le voile sur les racines de Driss Ghali, explorant son héritage marocain et les influences qui ont façonné sa pensée singulière.
Une Enfance Marocaine Marquante
Né en 1985 à Casablanca, au Maroc, Driss Ghali a grandi dans un environnement imprégné de la riche culture marocaine. Ses premières années ont été bercées par les traditions et les valeurs transmises par sa famille, ainsi que par l’effervescence intellectuelle de son pays natal à l’époque.
Une Formation Pluridisciplinaire
Après des études secondaires au Maroc, Driss Ghali a poursuivi sa formation académique en France, où il a obtenu plusieurs diplômes dans des domaines variés tels que la philosophie, la sociologie et l’histoire. Cette approche pluridisciplinaire lui a permis de développer une pensée complexe et nuancée sur les enjeux sociétaux contemporains.
Une Carrière d’Essayiste Engagé
C’est à travers ses essais percutants que Driss Ghali s’est fait connaître du grand public. Abordant des sujets tels que l’immigration, l’identité nationale et la laïcité, ses écrits ont suscité de vifs débats et ont contribué à alimenter le discours sur ces questions sensibles.
L’Influence de Ses Racines Marocaines
Bien qu’il ait acquis une renommée internationale, Driss Ghali n’a jamais perdu le lien avec ses origines marocaines. Son héritage culturel transparaît dans ses écrits, où il puise dans les traditions et la sagesse ancestrale pour nourrir sa réflexion. Cette symbiose entre ses racines et sa pensée fait de lui un intellectuel atypique et singulier.
Un Avenir Riche en Controverses
Aujourd’hui, Driss Ghali continue de susciter l’intérêt et les controverses, tant par ses prises de position tranchées que par son style d’écriture incisif. Son parcours exceptionnel et ses racines profondes font de lui une figure incontournable du paysage intellectuel français, promettant un avenir riche en débats et en remises en question.
Driss Ghali a remporté le Concours Général en 1997 et est titulaire de deux masters. Tout au long de sa carrière dans le domaine de la haute technologie, il est devenu un expert en relations internationales et un intervenant fréquent auprès de nombreux médias.
Plusieurs entreprises commerciales ont été lancées et gérées par lui au début de sa carrière. Après cela, il a suivi sa propre voie dans le domaine des sciences sociales. Durant son séjour au Brésil, il s’est inscrit à des cours de sciences politiques à São Paulo, profitant ainsi de sa résidence depuis 2011.
La violence est un thème récurrent dans ses deux livres portugais et dans plusieurs articles français. Ses ouvrages incluent David Galula et la théorie de la contre-insurrection, (2019) et Mon père, le Maroc et moi, (2019) publiés aux Éditions de l’Artilleur. Il est envoyé spécial de Causeur.fr à São Paulo et fondateur et gérant d’Ataliya Solutions, et de La Petite Galilée, depuis 2017.
Les jeunes que j’avais devant moi, qui étaient incroyablement doués, utilisaient un un langage dur que même Arafat n’est pas parvenu à suivre aujourd’hui, a affirmé Driss Ghali. Ghali vit au Brésil depuis un moment maintenant. Il décrit son désir d’un Maroc où juifs et musulmans cohabiteraient.
Il a expliqué son manque d’animosité envers Israël et les Juifs, en particulier les Juifs marocains, et comment le terme sioniste, désigne une mort sociale au sud de la Méditerranée, lors d’une émission de radio au Maroc. Un autre point de discorde était qu’il tenait un blog en français sur la plateforme du Times of Israel.
À bien des égards, mon travail est une chronique sociale qui, par une série de touches, présente un portrait clair et personnel de la société marocaine (Driss Ghali). C’est pourquoi, le 19 février, j’ai été gracieusement invité à exposer mes œuvres par Luxe Radio, une station FM au Maroc. J’étais reconnaissant que mon travail soit lu et qu’il engage tout le monde, même si parvenir à un consensus entre cinq chroniqueurs était une tâche impossible.
Je ne m’attendais pas à une réaction aussi blasée face à ses sujets intenses, voire controversés.
J’ai été surpris par une question concernant un article que j’avais écrit et publié sur le blog du Times of Israel en mai 2017 (Trees of Paradise), alors que l’émission approchait de sa dernière partie. Un chroniqueur a remis en question mon acceptation continue des remarques que j’ai faites là-bas, dans lesquelles j’ai plaidé pour une coopération ouverte et équitable entre l’aristocratie marocaine et israélienne.
Si le but de cette question était de me prendre au dépourvu, cela a magnifiquement réussi. Puisque mon roman n’a aucun intérêt pour Israël, cela n’a vraiment aucune importance. Le Maroc dans son ensemble–ses habitants, leur histoire, ses arbres, ses oiseaux, sa terre et l’air que nous respirons est mon sujet. La question a lamentablement échoué si son objectif était de miner ma crédibilité et ma stabilité en me qualifiant de sioniste, (l’équivalent sud-méditerranéen de la mort sociale).
Après cela, que s’est-il passé ?
Une férocité soudaine a envahi la discussion. Certains chroniqueurs sont passés aux niveaux de catégorisation absolue des années 1960 dès que le mot Israël, a été prononcé. Aucun des autres n’est intervenu. J’ai entendu dire qu’Israël se débrouillait sous perfusion des États-Unis, qu’il était dans un état de pourriture, et qu’avoir des amis israéliens, était inutile parce qu’ils n’étaient pas aux commandes.
Les jeunes qui se tenaient devant moi étaient incroyablement doués, mais ils utilisaient une rhétorique dure que même Arafat ne pouvait pas soutenir à notre époque. À la fin des années 1970, Hassan II lui-même a déclaré que les fils d’Abraham juifs et arabes–devaient trouver un moyen de collaborer dans l’intérêt des deux groupes.
Pourriez-vous articuler vos arguments ?
Mes remarques sont tombées dans l’oreille d’un sourd alors que la discussion s’est transformée en une série de monologues unilatéraux et simplistes qui n’ont abordé aucune des nuances de la question israélo-palestinienne. Tout est passé du gris au noir en un instant, et il fallait prendre une décision sans tarder. Je me souvenais vaguement qu’un certain nombre de pays arabes étaient en pourparlers directs avec Israël.
Que nous soyons accueillis le plus chaleureusement par plus d’un million de Juifs marocains résidant en Israël. Gaspiller. Le même être collectif me parlait à chaque fois de différentes manières. De plus, j’ai averti que les pénuries d’eau mettaient en danger les moyens de subsistance de millions d’agriculteurs marocains et j’ai fait référence aux provinces sahariennes comme un endroit où la souveraineté marocaine est remise en question dans mon article.
Sur une multitude de questions, les Israéliens sont à la fois capables et désireux de nous donner un coup de main. En revenant de Bhalil, la ville natale de mes parents, j’ai écrit cet article. Dans ce village, la nappe phréatique a baissé d’une centaine de mètres en trente ans à cause du changement climatique et et une utilisation inefficace des ressources.
Dans l’article trouvé pour l’événement, j’ai dit explicitement que mes interlocuteurs avaient raison de remettre en question et de condamner Israël. La colère sélective est ce qui me met vraiment sous la peau. Si mes détracteurs se soucient réellement du sort des musulmans et des Arabes, ils devraient s’opposer aux attaques au Yémen.
Ils devraient rompre leurs relations avec les gouvernements arabes qui lapident les femmes et les blogueurs simplement pour avoir répondu par oui ou par non. L’Iran est l’antisioniste ultime, ils devraient donc leur reparler. Compte tenu des difficultés endurées par les musulmans ouïghours en Chine, il serait sage qu’ils s’abstiennent également d’acheter des produits chinois.
Nous rentrons tous chez nous et fermons la porte après un match contre la Palestine, tout comme les supporters d’un club de football. S’il ne s’agit pas d’argent, alors une compréhension commune de ce que signifie être Marocain de nos jours devrait être la prochaine étape logique. Ils sont tous sympathiques et arrangeants. Si quelqu’un osait les poursuivre en justice pour antisémitisme, je le défendrais vigoureusement avec ma plume.
Le bruit de leur antisionisme est comme un tsunami s’écrasant sur le rivage, suffisamment distrayant pour nous donner envie d’éteindre la radio. La bourgeoisie, désorientée et désorientée, fait tout ce bruit. Je fais partie de cette bourgeoisie et ses erreurs sont, en un sens, les miennes. Tant mieux pour eux, mes adversaires actuels, puisqu’ils y ont aussi leur place. C’est parfaitement acceptable.
Avoir des priorités incorrectes est regrettable. Personne ici n’est Palestinien. En tant que Marocains, nous nous sentons comme des orphelins sans signification. Il est temps que les élites du Maroc réécrivent son histoire d’une manière que le peuple comprenne ; s’ils ne le font pas, quelqu’un d’autre le fera, et qui sait ce qui en résultera.
Cet universitaire, passé d’une carrière dans les télécommunications à l’écriture, est marocain de naissance mais français de cœur ; il vit au Brésil et défend la civilisation française, tout en voyant la variété avec méfiance. Driss Ghali, un être complexe et discutable, a croisé la route de JA.
Des écrits historiques et des journaux sociaux ont été publiés par Driss Ghali, écrivain marocain francophone. Ses recherches portent sur les pays arabes, africains et latino-américains qui sont tombés ou sont sur le point de devenir la proie d’un conflit insurrectionnel. Le Brésil est sa maison.